Poème de Pierre GUDEFIN, toute la vérité sur ceux qui recherchent leurs ancêtres ! ! !
Ah ! mes aïeux si vous saviez !
Eh oui, si vous saviez chers grands-pères et grands-mères
Qu’un de vos petits-fils, curieux et obstiné,
A voulu retrouver traces de ses aînés,
Et de son ascendance éclaircir le mystère.
Qu’un de vos petits-fils, curieux et obstiné,
A voulu retrouver traces de ses aînés,
Et de son ascendance éclaircir le mystère.
Combien d’heures passées à rechercher vos noms,
Vos épouses et vos fils, vos dates de naissance,
Celles de vos décès, les lieux de votre enfance,
Et, pour vous distinguer, vos différents prénoms.
Vos épouses et vos fils, vos dates de naissance,
Celles de vos décès, les lieux de votre enfance,
Et, pour vous distinguer, vos différents prénoms.
Trouvant là Chrysostome et là Bonaventure,
Passant de Claude à Claude et de Claude à Claudine,
Notant des épousailles de cousins et cousines,
Il s’étonna parfois voyant vos signatures.
Passant de Claude à Claude et de Claude à Claudine,
Notant des épousailles de cousins et cousines,
Il s’étonna parfois voyant vos signatures.
Les oncles et neveux, les frères ou beaux-frères,
Les curés, les témoins, les parrains et marraines,
Les lieux-dits, les hameaux, les fermes et domaines,
Il n’a rien oublié pour tenter d’y voir clair.
Les curés, les témoins, les parrains et marraines,
Les lieux-dits, les hameaux, les fermes et domaines,
Il n’a rien oublié pour tenter d’y voir clair.
Laboureur, vigneron, artisan, cabaretier,
Garde-chasse et maçon, fermière ou bien grangère,
Un grand-père tisserand, une grand-mère rubanière,
Il connaît, voyez-vous, de chacun le métier.
Garde-chasse et maçon, fermière ou bien grangère,
Un grand-père tisserand, une grand-mère rubanière,
Il connaît, voyez-vous, de chacun le métier.
Et si par un miracle, quelque jour de printemps,
Vous pouviez, chers aïeux, retrouver forme et vie,
Il serait, croyez-le, profondément ravi
De vous accueillir tous à l’âge de vos vingt ans.
Vous pouviez, chers aïeux, retrouver forme et vie,
Il serait, croyez-le, profondément ravi
De vous accueillir tous à l’âge de vos vingt ans.
Et si vous retrouviez du mariage le costume,
Ce serait encore mieux et nous ferions la fête ;
En buvant le vin blanc et goûtant la galette,
Vous lui raconteriez votre vie, vos coutumes.
Ce serait encore mieux et nous ferions la fête ;
En buvant le vin blanc et goûtant la galette,
Vous lui raconteriez votre vie, vos coutumes.
A certains d’entre vous il a déjà donné
Une allure, un visage, un sourire, un regard,
Il voit de jolies filles et de forts beaux gaillards,
Mais si cela n’était, soyez-en pardonnés.
Une allure, un visage, un sourire, un regard,
Il voit de jolies filles et de forts beaux gaillards,
Mais si cela n’était, soyez-en pardonnés.
Si vous n’avez laissé ni fortune ou blason,
Si aucun de vos noms n’est entré dans l’histoire,
Cela ne prouve point que vous n’ayez eu gloire ;
Quoi que vous ayez fait, vous avez eu raison.
Si aucun de vos noms n’est entré dans l’histoire,
Cela ne prouve point que vous n’ayez eu gloire ;
Quoi que vous ayez fait, vous avez eu raison.
Vous n’êtes pas tous là, il y a des absents,
Car votre descendant, sans écrits, sans indices,
N’a pu retrouver ceux et celles qui jadis,
Par amour ou péché, ont fait qu’il a leur sang.
Car votre descendant, sans écrits, sans indices,
N’a pu retrouver ceux et celles qui jadis,
Par amour ou péché, ont fait qu’il a leur sang.