Créé en 1776 par un édit royal, le Dépôt des papiers publics des colonies, plus communément appelé DPPC, était chargé de conserver au niveau de ladministration centrale sous forme de copies les actes les plus importants rédigés dans les colonies, pouvant garantir les droits des personnes et la sûreté de lEtat.
C’est pourquoi les Archives nationales d’outre-mer conservent le troisième exemplaire des registres paroissiaux et d’état civil dressés dans les anciennes colonies.
Lîle de la Réunion, dans l’océan Indien, tout à tour appelée île Bourbon (1642) puis île de la Réunion (1793), île Bonaparte (1806), à nouveau île Bourbon (1810) et enfin île de la Réunion en 1848, est une colonie française dès 1642, date de la prise de possession par la compagnie de l’Orient. Ile déserte, le premier établissement de colons débute en 1654 et se poursuit en 1662. Administrée par la compagnie des Indes depuis 1727, l’île est rattachée à l’administration royale en 1767. Envahie par les Anglais en 1810 elle est restituée à la France en 1815.
Ralliée à la France libre en 1942, l’île devient un département d’outre-mer par la loi du 19 mars 1946.
La collection des registres paroissiaux et d’état civil de la Réunion conservée aux Archives nationales doutre-mer commence en 1704.
Ces registres ont fait lobjet dune numérisation et dune indexation afin de permettre la consultation en ligne.
Période de recherche : 1704-1907