Etat-civil des communes de l’Aube (1552-1892)
Nouveau : Retrouvez-ici plus de 1,2 millions de vues correspondant à la numérisation des microfilms de l’Etat-civil des communes auboises conservées aux Archives départementales. Couvrant une période allant de 1552 à 1892, suivant les communes, vous pouvez rechercher par commune, par paroisse, par années et par types d’actes.
Numérisation réalisée avec le soutien de la Direction régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Champagne-Ardenne
État civil de la ville de Troyes (1535-1890)
La numérisation des registre paroissiaux et d’état civil de la ville de Troyes est le fruit d’un partenariat scientifique et financier entre le Conseil général de l’Aube, la ville de Troyes et la communauté d’agglomération du Grand Troyes (médiathèque du Grand Troyes). Les registres paroissiaux et les registres d’état civil antérieurs à 1899 ont été numérisés à partir de la collection communale ; pour le XIXe siècle, c’est la collection du greffe qui a été numérisée. La recherche se fait par période, type d’actes et paroisses.
Tables décennales
Les tables décennales sont des listes alphabétiques tenues par les municipalités. Elles comportent les relevés des naissances, mariages, décès et parfois des divorces, classés dans l’ordre alphabétique des patronymes.
Les registres numérisés couvrent principalement la période 1792-1882.
La recherche se fait par commune, puis par tranche chronologique de 10 ans.
Tables alphabétiques des registres matricules
(1867-1935)
Depuis le début du XIXe siècle, tout homme déclaré apte à servir lors de son passage devant le conseil de révision, même s’il n’a pas été mobilisé, est inscrit sur un tableau de recensement. A l’époque de la Révolution puis de l’Empire, il existe des tableaux de conscription. Le registre matricule n’apparaît qu’en 1867. Chaque soldat possède une notice individuelle mentionnant date et lieu de naissance, profession, domicile, niveau d’instruction et donnant une description de son faciès (couleur des cheveux, taille, mention des cicatrices, etc.). Les jeunes hommes sont recensés à l’âge de 20 ans, au lieu de leur domicile.
Les tables alphabétiques des registres matricules permettent de connaître le numéro de matricule du soldat, clé d’accès à sa notice individuelle. Les notices individuelles sont consultables en salle de lecture des Archives départementales.
Fichier Chandon
Ce fichier généalogique, dressé par le Comte Chandon de Briailles, recense près de 8000 patronymes. Les notes biographiques concernant les familles champenoises sont complétées par un riche appareil de renvois vers les sources originales : ouvrages et revues d’histoire locales, fonds d’archives (séries anciennes des Archives départementales, fonds privés, notamment les archives de la Cordelière (8J), une collection de documents d’archives (près de 30 000 pièces) liés à l’histoire de la Champagne et des familles champenoises rassemblés par le Comte Chandon de Briailles et donnée, en 2004, aux Archives départementales).
Tables des successions et absences
(1824-1945)
Jusqu’en 1824, il existe de multiples tables (tables des décès, tables des successions acquittées, tables des inventaires après décès, tables des tutelles et curatelles, etc.) entre lesquelles sont répartis les renseignements concernant les successions. Ces tables sont remplacées, en 1825, par une table unique, la table des successions et absences.
Tenues alphabétiquement au nom des personnes décédées, et renvoyant, suivant les cas, aux registres des mutations par décès ou à ceux des actes civils publics, les tables des successions et absences fournissent les noms, prénoms, profession et domicile des personnes décédées, la date du décès, les noms, prénoms, professions et domiciles des héritiers, le détail et la localisation des biens transmis, ainsi que leur valeur ou estimation, la date des déclarations et du paiement des droits, des observations éventuelles.
Recensements de la population
(1820-1931)
Jusqu’au XVIIIe siècle, les recensements sont faits par feux, c’est-à-dire par famille, et seul le nom du chef de famille est mentionné. Les premières listes nominatives datent de 1836. Elles sont dressées par commune et selon un ordre topographique (par rue, maison, hameau et ferme), avec indication des noms, prénoms, âges (la date de naissance ne sera indiquée qu’à partir de 1906) et professions de tous les individus vivant dans le même foyer. Les recensements ont lieu tous les 5 ans ; du fait de la guerre, le recensement de 1871 a eu lieu en 1872 et il n’y a pas eu de recensement ni en 1916, ni en 1941. Le recensement de 1891 est manquant.
Chartes et sceaux de Clairvaux
Les archives de l’abbaye de Clairvaux constituent l’un des fonds les plus prestigieux des Archives de l’Aube. Cette rubrique permet de consulter les images numérisées des chartes et des sceaux des XIIe et XIIIe siècles.
Sceaux détachés
Les Archives départementales de l’Aube conservent près de 1500 empreintes de sceaux du Moyen Âge et de l’époque moderne. La campagne d’inventaire en cours permettra de les analyser, de les restaurer et de les numériser. La première collection consultable en ligne est celle des 288 empreintes de sceaux détachés.
Cartulaires et inventaires
Documents particulièrement précieux et fragiles, les cartulaires rassemblent des copies de chartes médiévales et modernes dont les originaux sont souvent aujourd’hui perdus. Cette rubrique permet de consulter l’ensemble des 313 cartulaires et censiers de l’évêché de Troyes, ainsi que de 19 abbayes, chapitres, hôpitaux et commanderies des XIIIe-XVIIIe siècles.
Registres de l’officialité de Troyes
Cour judiciaire de l’Église de Troyes, l’officialité est l’instrument du pouvoir épiscopal et le lieu d’application du droit canonique. Les registres de l’officialité constituent une source essentielle pour l’histoire de la justice médiévale et celle du clergé et des classes populaires. Cette rubrique permet d’accéder à la consultation des 15 registres de l’officialité de Troyes pour la période 1390-1499.
Cartes postales
Près de 10 000 cartes postales concernant lensemble des communes du département de lAube ont été numérisées et seront mises en ligne au fur et à mesure de lavancement des travaux dindexation et de lintégration des notices descriptives dans la base de données des Archives départementales. A ce jour, 3329 cartes postales sont en ligne.
Cette collection de cartes postales senrichit régulièrement par des dons ou des achats. Elle comprend notamment un ensemble de cartes postales ayant appartenu au photographe éditeur troyen Granddidier.
Cadastre napoléonien
Décidé par Napoléon 1er en 1807, le cadastre parcellaire a été terminé dans l’Aube en 1842.
Chaque plan représente le territoire communal en parcelles correspondant à une même nature de culture et appartenant à un même propriétaire.
Le tableau d’assemblage présente la division de la commune en sections cadastrales. Il permet de repérer rapidement les principaux lieux-dits et de trouver dans quelle section se trouve la propriété recherchée.
La recherche se fait par nom de commune.
Archives de la guerre de Sept ans et correspondance familiale : le fonds du prince Xavier de Saxe (Dresde, 1730 – Dresde, 1806)
A la fin de l’année 1790, le prince Xavier de Saxe, frère de la Dauphine Marie-Josèphe et oncle maternel de Louis XVI quitte sa résidence de Pont-sur-Seine dans l’Aube, en abandonnant ses bijoux les plus précieux, sa bibliothèque et ses archives. Le Directoire décrète la confiscation définitive de ses biens le 3 floréal an VI (22 avril 1798).
Le classement des archives commence en 1841. Mais ce n’est qu’entre 1903 et 1910 qu’une équipe réunissant archivistes et militaires germanistes, publie les trois tomes de l’inventaire sommaire de la série E* (fonds de Saxe).
Le fonds se compose de deux séries. La première porte sur les archives privées de Xavier de Saxe ; La seconde comprend les titres des propriétés françaises du prince.
La numérisation concerne les archives de la guerre de Sept ans (journaux de campagne) et la correspondance familiale du prince Xavier de Saxe (50 000 courriers et 800 correspondants) : 569 liasses soit près de 68 000 images !
Archives du bureau de liaison entre les autorités allemandes et les services de la préfecture (1940-1944)
Le bureau de liaison a été créé en novembre 1940 : il assure la liaison entre les services allemands et français et les travaux de traduction qui en sont la suite nécessaire ; il ne traite directement aucune affaire. Le fonds du bureau de liaison est constitué essentiellement de correspondances en allemand accompagnées de leur traduction en français et de dossiers relatifs à toutes les affaires gérées par les services de la préfecture, en application des ordres de l’Occupant : réquisitions, ravitaillement, application des lois contre les juifs, détention d’armes, réfugiés, etc. Ce fonds est intéressant par son caractère complet et la richesse des informations sur les événements qui ont marqué la période, jour après jour, de novembre 1940 à août 1944.