La vieille coie
Yavait un jour’r, un’e vieille coie
Perchée sur une branchée qui t’nait
dans la pec un »e sorte de froumège
v’là l’grand vilan de r’nard
qui passit sous la brachée, il l’vit
l’papo en l’air et vit la vieille coie et y yi dit
c’ést t’y t »es la vieille coie
t’és belle dit, t’és vraie belle
si tu chantes aussi ben d’la gueule
comme t’a de peieumes sur l’dos
sa de ête de qu’a hébétant
alors la vieille coie se senti pu
et s’mit à s’marre, à s’termousse
a s’gorbillone du croupion si bin qu’elle ouvrit l’bec
et qu’son froumège chût à terre
vous pense ben que l’grand vilain d’renard y mit pas d’temps à
s’arrouche d’sus
mé la vieille coie trouva bon et yi dit
nigaud, nigaud, faut’y qu’tu sailles béte
tu se donc point que tout flatteur vit au dépend celui qu’y écoute
car au l’yieu du froumège y n’avait qu’la bouète
not grand vilain de r’nard y s’en allèt bas, bas, la queue ent’r les
pattes, l’oreille basse en jurant qu’on yi r’prenait plus jamais.
crédit image : http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0409/m078401_0001866_p.jpg
Je remercie la Cath pour cette fable…
Bravo pour la fable. Voilà qui fleure bon le vieux temps… Connaît-on l’auteur de cette réécriture de la fable bien connu de notre bon fabuliste ?
Et… y en a-t-il d’autres ?
Car celeane mérite qu’un mot : encore !
Malheureusement, je n’ai pas l’auteur…
Ne serait-ce pas Abel Royer ? ? ?