Petit aperçu de l’utilisation des cartes Eh oui, la mode des voyageurs faisait, que ces grandes dames ne pouvaient se parer que d’un éventail-écran
Très rares paire d’écrans cartographiques par Lattré, graveur-cartographe du roi.
« Paris, rue Saint-Jacques, à la Ville de Bordeaux », circa 1775
Photo transmise par M. DAVOUDIAN du site http://www.lecurieux.com/
A partir de la fin du XVIIème et tout au long du XVIIIème, ils abandonnent ce rôle premier de protection au profit de celui de « porteur de messages », dont certains didactiques. La notion d’ouverture sur le monde est très présente dans tous les esprits au XVIIIème siècle, et s’exprime concrètement au travers de la gravure et dans le cas qui nous concerne les cartes de géographie. Dans ce dernier cas, elles viennent compléter les récits des grands voyageurs. Ces cartes géographiques étaient disponibles chez certains merciers-papetiers, chez des géographes du roi et chez certains éditeurs. Les cartes devaient avoir un format maximum de 17 cm x 17 cm. Collées « à la va vite » et lorsqu’elles n’étaient pas bien centrées, le monteur n’hésitait pas à les réajuster à l’aide d’un bon coup de ciseaux. En conséquence bon nombre de ces cartes se trouvent privées du nom de leur producteur qui se trouve généralement en bas de gravure.
Aux XVIII-XIXe siècles, les éventails étaient souvent nommés « zéphyrs utiles », en raison de la similitude du souffle des éventails avec le zéphyr, un vent d’ouest doux et chauds.
Couple d’italiens du XVIè siècle venant de : http://bibliodyssey.blogspot.com/