À peine plus d’un mois après l’arrivée des actes de naissances, les mariages reconstitués de la capitale viennent d’être mis en ligne sur le site des Archives de Paris.
Ces mariages représentent environ 18 % des 2,6 millions d’actes reconstitués (8 millions au total ont été détruits) et, surtout, ils apportent des informations qui dépassent le cadre habituel. En effet, ces actes sont souvent reconstitués à partir de mariages religieux, de contrats de mariage, d’actes de notoriété ou d’autres actes notariés et fournissent donc des détails complémentaires à ce que nous trouvons dans l’état civil classique. On va par exemple découvrir la paroisse où la bénédiction nuptiale a été donnée ou le nom et le lieu d’exercice du notaire qui a reçu l’acte, ce qui permet de prolonger la recherche et de glaner de nouvelles informations. Parfois même une copie des actes de naissance des conjoints est annexée à leur mariage.
Pour retrouver ces mariages reconstitués et les pièces qui ont servi à les rétablir, vous devez connaître la date des actes puisque ceux-ci sont rassemblés par tranches chronologiques. Si vous ne la connaissez pas, commencez par rechercher la trace de chaque acte dans les fiches récapitulatives synthétiques sur le même site des Archives de Paris. Elles sont classées, pour leur part, par ordre alphabétique. Attention, répétons que tous les actes n’ont pas été reconstitués et des auteurs anciens, généalogistes du XIXe siècle par exemple, peuvent indiquer dans leurs travaux une référence collectée avant l’incendie de 1871 qui ne figure plus dans la reconstitution…
Lorsque vous retrouvez un acte reconstitué, n’oubliez pas de feuilleter les documents qui le précèdent ou le suivent immédiatement car les pièces ayant servi à la reconstitution peuvent être plurielles. En effet, pour environ 470 000 mariages reconstitués, près d’un million d’images sont disponibles.
La numérisation de ces documents qui arrivent sur le site des Archives de Paris a été réalisée il y a plusieurs mois par les mormons et ces actes étaient déjà consultables sur le site FamilySearch. Mais les « lots » d’images y étaient volumineux, souvent faits de plusieurs milliers de vues. Il était donc long et fastidieux de retrouver ce que l’on cherchait. La valeur ajoutée de cette nouvelle diffusion est la division des vues en petits lots de quelques dizaines de pages au maximum, dans lesquels il est facile de se repérer.
Bonne nouvelle également : les actes de décès viendront compléter cette trilogie dans le courant de l’année.